3ère vague de langages de troisième génération: (1970-1980)
Dans les années 1970 on dénonça une grave crise du logiciel. La demande en logiciels était forte, l'offre de programmeurs de qualité utilisant les concepts de la programmation structurée était faible. Il était impératif de former de bon programmaurs.Né en 1970, à l' Ecole Polytechnique de Zürich des mains de Niklaus Wirth, PASCAL, en hommage au philosophe et mathématicien français du XVII siécle, Blaise Pascal) était destiné à l'enseignement de l'informatique, de l'algorithmique et de la métodologie de programmation.
En 1971 FORTH est présenté. FORTH est un language à la fois très concis et souple d'utilisation. Il a été largement été employé pour le pilotage de machines et d'instruments scientifiques. On le doit à l'astronome-programmeur Charles Moore qui l'utilisa pour guider le radiotéléscope de l'observatoire de Kiit Peak en Arizona pour suivre le mouvement des étoiles.
En 1972, apparaît le language
.
Le créateur est Dennis Ritchie.
En 1973 Dennis Ritchie rejoignait Ken Thompson chez Bell et allait récrire Unix
en C. Depuis lors, le développement du C est parallèle à celui de Unix et le
couple C-UNIX s'est imposé dans les universités et centre de recherche du monde
entier.En 1972 également apparaît PROLOG (PROgrammation en LOGique). Etudié surtout pour les applications d'intelligence artificielle, il s'appuie sur la notion d'objets et de programmation déclarative.
En 1975, le Département de la défense des Etats-Unis, constate que, dans les différents organismes dépendants de lui, des centaines de language différents sont utilisés.
Pour supprimer ce gâchis et tenter d'uniformiser les languages (notamment sur les systèmes informatiques embarqués) les militaires américains lancent un concours pour la conception d'un language universel.
De très nombreux projets sont présentés et évalués. Deux projets européens sortent du lot ADA et MODULA-2.
Après une dure sélection, c'est le le projet ADA d'une équipe française de CII-Honeywell-Bull, sous la direction de Jean Ichbiah qui fut retenu en 1979.
Aujourd'hui la préférence pour la réalisation de système informatiques embarqués,
domotiques serait d'utiliser les langages Java ou Jini
La notion de parallélisme a été introduite voici quelques années par la société britannique INMOS, qui inventa le fameux transputer (transistor computer) et son language de programmation OCCAM.
Bien que révolutionnaire à l'époque l'idée était simple: construire un ordinateur complet sur une puce et y inclure des canaux à très haute vitesse pour pouvoir communiquer avec d'autres transputer.
De véritables réseaux de processeurs en chaînes ou en matrice sont assemblés pour créer des supercalculateurs avec de gigantesques capacités de calcul.
Long à s'imposer, le parallélisme n'a connu son véritable envol qu'à partir du milieux des années 1980. Si bien que la plupart des superordinateurs des sociétés Cray, IBM, NEC, Fujitsu, Hitachi en service aujourd'hui n'utilisent pas encore cette technologie. Sur ces superordinateurs, règnent Fortran, C et Unix.
Entre temps des minisuperordinateurs à architecture massivement parallèle avec des rapports prix/performances hyper-compétitifs car basés sur des processeurs standards "de facto" envahissent le marché. Pour programmer ces machines on dispose en premier lieu d'OCCAM.